Policy briefs du Sénégal

Retrouvez ici l’ensemble des Policy Briefs et Rapports élaborés pour le compte du Sénégal

Contribution des femmes sénégalaises à la croissance économique – POLICY N°1

Malgré l’importance numérique des femmes, leur taux d’activité est de 33.3% contre 69% pour les hommes, dans le même temps, le chômage touche 40,4% de la population féminine et 18% de la population masculine. La participation à l’activité économique mesurée par le taux d’occupation s’élève à 19.9% pour les femmes contre 56.6% pour les hommes. Ainsi, le taux d’occupation chez les hommes est presque trois fois plus élevé que chez les femmes. Même si le taux d’occupation demeure faible, il est important de remarquer que dans toutes les sociétés, les femmes sont le plus souvent occupées à faire des travaux domestiques2. Ces activités domestiques encore appelées « production des ménages » ne sont pas considérées comme une activité économique qui génère des revenus et sont insuffisamment pris en compte dans les comptes nationaux…

Développement économique local au Sénégal : Une émergence Multi-scalaire dans les pôles économiques ? – POLICY N°2

Dans la perspective d’accélérer sa marche vers l’émergence, le Sénégal s’est doté d’un nouveau modèle de développement dénommé Plan Sénégal Emergent. Ayant comme objectif de faire du Sénégal une économie émergente d’ici 2035, le Plan Sénégal Emergent comporte des stratégies de réduction de la pauvreté et de développement économique et social. La mise en œuvre du PSE s’appuie sur trois axes dont l’un concerne la transformation structurelle de l’économie à travers la consolidation des moteurs actuels de la croissance et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale et à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements…

Potentiel d’émergence au Sénégal ? : Analyse sous le prisme de la transition dans la pauvreté – POLICY N°3

L’on s’accorde généralement sur le fait que la croissance économique dans un pays donné est la résultante de la création de richesse globale au niveau de la nation. Mais très souvent et notamment dans plusieurs pays africains, elle n’est pas gage d’une redistribution adéquate des revenus. Ainsi, le débat se concentre actuellement sur les politiques qui visent non seulement l’accélération de la croissance, mais aussi la réduction des inégalités sociales en impliquant dans une croissance plus « inclusive » les groupes socioéconomiques les plus larges possibles. Depuis le début des années 2000, la plupart des pays d’Afrique subsaharienne ont mis en œuvre différentes mesures de politique économique à travers notamment des Documents de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) avec l’appui du FMI et de la Banque mondiale. Celles-ci visaient à créer davantage de richesses dans un cadre macroéconomique de qualité et à améliorer les conditions de vie des populations pauvres…

Qualité du cadre de vie au Sénégal – POLICY N°4

La qualité du cadre de vie ne se réduit pas à la propreté des trottoirs, au bon état de la voirie, à de bonnes relations de voisinage ou encore à des bâtiments bien rénovés, ou simplement à la richesse créée. Au final, à chacun de trouver sa propre définition de l’environnement ou du cadre de vie idéal. De manière standard, le cadre de vie est conçu comme l’ensemble d’éléments entourant la vie d’une personne. C’est l’environnement dans lequel on vit, considéré du point de vue de son influence sur la qualité de vie. Aujourd’hui, la mesure du « cadre de vie » ne se limite plus à la présence d’un certain nombre d’équipements ; des aspects plus qualitatifs sont mis en avant au travers des questions de propreté, de qualité des espaces extérieurs, de proximité des services et d’amélioration du sentiment de sécurité, des liens sociaux, etc…

Les rendements privés de l’éducation au Sénégal – POLICY N°5

Garantir une éducation de qualité aux demandeurs du secteur éducatif représente un facteur clé dans le processus de développement des pays et occupe une place centrale dans la lutte contre la pauvreté. Cette exigence en matière d’offre éducative nécessite une grande mobilisation de ressources aussi bien humaines que financières. Or au Sénégal, comme dans les pays en développement, le dynamisme démographique augmente les besoins à satisfaire, tandis que la faiblesse de la base fiscale limite les ressources publiques. La population sénégalaise, à l’instar de la population mondiale, croît de plus en plus. Celle-ci a presque doublé en un quart de siècle, en passant de 6 896 808 habitants en 1988 à 13 508 715 habitants en 2013 (RGPHAE, 2013). Par ailleurs, le Sénégal est caractérisé par une population jeune, avec plus de la moitié de la population qui a moins de 20 ans…